Le droit fiscal est une branche très spécifique du droit français. Il relève en théorie du droit public mais nécessite d’importantes connaissances en droit privé. Il est considéré comme une des matières juridiques les plus compliquées (je suis d’accord) les plus ingrates (je ne suis pas d’accord), et les moins sexy (je ne suis pas d’accord du tout).
C’est l’ensemble des règles qui régissent les impôts et les rapports des contribuables avec l’administration fiscale.
Comme en France tout est fiscalisé, le droit fiscal au sens large nécessite de comprendre le droit des entreprises, le droit du travail, le droit financier, le droit commercial, le droit des successions, le droit des régimes matrimoniaux, le droit de la responsabilité, l’ensemble du droit public, le droit international, en un mot : tout.
Un avocat fiscaliste est un avocat qui pratique le droit fiscal. S’il est vraiment sérieux, il doit donc tout savoir. S’il est au moins un peu sérieux, il doit bien connaître le droit fiscal au sens strict, et un peu tout le reste. En pratique cela nécessite de ne faire que ça. Je ne crois pas très sérieux de pratiquer le droit fiscal en plus d’une autre branche du droit.
Il existe un “label de qualité” officiel pour les avocat fiscalistes. Il vaut ce que valent les labels de qualité. Ce label est le “certificat de spécialisation” délivré par l’école du barreau, sur examen (très sélectif à Paris). Les candidats à l’examen doivent pouvoir justifier d’au moins quatre années entières d’activité professionnelle comme avocat dans la spécialité sollicitée.
Enfin, lorsque vous rencontrez quelqu’un dans une soirée et que vous lui dites que vous êtes avocat fiscaliste, les réactions sont les suivantes :
– en général : “Mais comment peux-tu faire un métier pareil ?”
– parfois : “Ah tu es inspecteur des impôts !”
– très rarement : “Tu peux me donner ta carte ?”
Pour les étudiants qui souhaiteraient toujours embrasser cette carrière, je recommande donc concrètement :
– d’abord d’abandonner cette idée si vous êtes fâché avec les chiffres (test : soit une facture de 1.000 € TTC, la TVA étant de 19,6%, ça fait combien HT ? La réponse n’est pas 804 €) ;
– poursuivre avec assiduité des études de droit classiques à la fac, en choisissant toutes les options possibles de droit fiscal ;
– continuer au moins jusqu’à un Master II en droit fiscal, quel que soit son intitulé exact ;
– passer l’école du barreau et devenir avocat ;
– pendant ce temps multiplier les stages dans des cabinets de droit fiscal de genres divers (petits ou grands, français ou internationaux, en conseil ou en contentieux …) pour savoir ce que vous préférez ;
– ne pas vous focaliser sur des études complémentaires (science-po, écoles de commerces …) qui élargissent certes votre culture générale, mais vous dispersent trop ;
– cultiver une impertinence polie et modeste.
Dominique LAURANT
346 Commentaires
je suis fan de votre article ainsi que les autres papiers de votre blog. Je me permet de linker et à a faire de la pub à l’adresse suivante http://rachat-de-credits-en-ligne.tumblr.com/.
Merci.
Je suis étudiant en deuxième année de Droit à Assas, j’ai eu la chance de faire un stage dans un cabinet de droit des affaires/pénal/social qui m’a beaucoup intéressé mais je suis décidé à m’orienter vers le droit fiscal.
Découvrir les finances publiques m’a ouvert vers le sujet de l’impôt de manière général. Et bien que je n’ai pas cette matière au programme, j’ai un manuel provenant d’une bourse au livre que je lis assez souvent.
J’ai à la fois un plaisir d’assimiler et un sentiment de vocation quant à l’idée d’aider le particulier à payer moins d’impôts ! Reste à découvrir la pratique et tout simplement la matière dans un amphi.
Sur le test du chiffre, vous avez donné un résultat de calcul sur 1.000€, donc sur un montant de 1000€ HT alors qu’il s’agit de1000€ TTC. Il faut donc chercher ce que représente 19,6% dans les 1000€ et pas sur 1000€.
solution : 1000 / 1.196 = 836,12 (HT)
1000 – 836,12 = 163,88 (TVA)
solution longue : je commence mal en calculant 196€ de TVA et je pige pas…
1000 + 196€ = 1196€ TTC
alors si
1196/1.196 = 1.000 € (HT)
ça veut dire que
1000 (TTC) / 1.196 = 836,12 (HT)
On gagne quoi, un stage en juillet ??
Vous avez gagné le droit de continuer vos études, en vous disant que vous avez le niveau mathématique pour devenir avocat fiscaliste. Si vous voulez un stage recontactez-nous quand vous serez à l’école d’avocat. Bon courage.
Il faut vraiment être bon en maths ou en apprenant des formules et avec de la méthode ça pourra aller ?
Bonjour Mad,
« Apprendre les formules » n’a aucun sens. Le niveau à avoir est celui de la règle de trois. Il ne faut pas l’apprendre. Il faut la connaître et la maîtriser. C’est le programme de la classe de cinquième. Je recale 50% des candidats sur ce seul critère.
Bon courage,
Dominique LAURANT
C’est surtout que vous m’avez fait peur … J’ai fais un Bac L… Mon niveau en mathématique n’est pas très haut même si j’avais eu une bonne note et j’aimais cela! En L3, on peut faire comptabilité je pense donc le prendre!
Merci 🙂
Bonjour,
je suis un inspecteur des impots ( aujourd’hui on dit des Finances Publiques ) et je désiserais devenir avocat fiscaliste dans un avenir proche…. passer du coté obscur….tout dépend du coté où l’on est ….que dois je faire?
merci
Cordialement
Cher Monsieur,
A ma connaissance, en tant que fonctionnaire de catégorie A, vous devrez démontrer l’exercice du droit fiscal à temps plein pendant huit ans au moins. Mais renseignez-vous plutôt auprès du Conseil de l’Ordre des avocats : vous obtiendrez les textes applicables et les renseignements pratiques.
Bon courage
Je suis actuellement étudiante en 3ème année de droit et je souhaiterai m’orienter vers le domaine de la fiscalité pour devenir avocat fiscaliste.
J’ai déjà eu l’opportunité d’effectuer un stage dans ce domaine qui a confirmé mon choix d’orientation. J’aimerai savoir s’il est préférable de faire un master contentieux afin de passer le concours d’avocat et ensuite de se spécialiser en droit fiscal ou de faire un master de droit des affaires et fiscalité et passer le concours après ?
Chère étudiante,
Je crois préférable de passer par un Master de droit des affaires et droit fiscal.
Bon courage.
DL
Bonjour,
Je suis étudiante en droit et je souhaiterais m’investir par-là suite dans le droit fiscal, cependant je voudrais intégrer Sciences Po et faire un master des affaires européennes comprenant comme matières : Commerce International, Droit , Droit des Affaires / Fiscalité, Gestion de Projets / Organisation. Est-ce possible de faire ce master pour devenir avocat fiscaliste ? Je sais qu’il faut aussi passer le CAPA.
Je vous remercie,
Laura
Chère étudiante,
Sciences Po (ou un master à Sciences Po) c’est très bien, ça ne vous empêchera certainement pas de devenir avocate ni de vous orienter en droit fiscal, mais ce n’est pas là que vous apprendrez le droit fiscal. Faites plutôt un master II de droit fiscal et prenez toutes les options possibles de comptabilité, de droit des affaires, de droit des successions, de contentieux administratif …
Bon courage.
DL
Merci de votre réponse, un master en droit des affaires et fiscalité est-ce acceptable ?
Je vous remercie
C’est très bien.
Une dernière question : avec un master de fiscalité de l’entreprise, aussi possible ?
Pour être un avocat fiscaliste, il y a deux parcours :
Le premier il faut suivre un parcours scolaire au sein d’une grande école de commerce ou sciences Po. En suite un master 2 en fiscalité ou en droits des affaires est aussi nécessaire. Donc pour répondre aux 2 dernières questions c’est possible que ce soit avec un master en droit des affaires et fiscalité ou avec un master de fiscalité d’entreprise. Il est également possible d’accéder à cette profession en suivant un DESS de droit fiscal.
Bonne réussite à tous les étudiants !
C’est vrai qu’après l’obtention du bac, la majorité des élèves sont plongés dans l’embarras du choix sur la détermination de filière à suivre. Un petit conseil, il est bien de déterminer la carrière envisagée pour éviter les années blanches et surtout la perte du temps. Donc ce sera bien de se renseigner. Ce genre de métier nécessite une formation pratique d’une durée de 4 ans au minimum a part l’étude universitaire.
Un petit rappel pour tous ceux qui souhaitent accéder ce genre de métier. Pour devenir avocat, a part les examens au cours de 6 années d’études universitaire, il faut décroché le CPA (Certificat d’aptitude à la profession d’avocat).
Il faut noter qu’il est aussi possible d’envisager ce métier pour les professionnels du droit comme les inspecteurs des impôts, les experts en droit des affaires …etc.
Bonjour,
Je suis actuellement inspectrice des Finances publiques (ex impôts) depuis 11 ans (5 ans de contentieux et 6 ans de verification en brigade départementale). Je ne suis pas juriste à la base mais diplômée de l’EDHEC. Actuellement je souhaiterais quitter l’administration et me reconvertir. Je pense au conseil fiscal simple voire avec le titre d’avocat. Pour cela, il me faut obtenir une autorisation de mon administration mais aussi l’accord du barreau pour pouvoir y prétendre (avec en sus un examen de déontologie à passer). Sur le plan pratique je ne sais pas trop si je dois essayer de trouver un emploi dans un cabinet d’avocats (ne sachant pas si je peux les intéresser) ou me lancer seule (ce qui paraît présomptueux n’ayant aucune clientèle au départ) Je pense aussi que je dois compléter ma formation de fiscaliste. J’aurais aimé avoir l’avis d’ un professionnel.
Bonjour,
je suis étudiante en troisième année de droit et je souhaiterais enchainer sur un master d’école de commerce dont la première année est plus axée sur la finance et la deuxième concerne le droit des affaires, fiscalité et conseil de gestion. Pensez-vous que cela est pertinent pour exercer dans le métier de la fiscalité, ou vaut-il mieux effectuer un master en fac de droit ?
Cordialement,
Sandra.
Bonjour Sandra,
Pour « exercer dans le métier de la fiscalité », il faut d’abord étudier le droit fiscal. C’est à la fac que vous aurez le meilleur enseignement, pas en école de commerce. Pour devenir avocat spécialisé en droit fiscal, il faut d’abord devenir avocat et apprendre le droit. Une école de commerce ne saurait être qu’un complément. Donc, le master II de droit fiscal me semble indispensable ; une école de commerce en plus en option.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour avocatsfiscalistes. Je me nomme MORIE et je suis un jeune ivoirien de 32 ans titulaire d’un BTS en comptabilité et j’aimerais bien devenir avocat fiscaliste. j’aimerais avoir quelques orientations de votre part (choix d’école en france…) et quelques conseils.
Merci
Bonjour Morie,
Après un BTS de comptabilité, pour devenir avocat fiscaliste, il faut poursuivre des études de droit jusqu’au M2 en droit fiscal, puis devenir avocat.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour
Je suis en troisième année de droit privé à la Sorbonne, j’ai été passionné par mes cours de droit fiscal et de finances publiques, je souhaite devenir avocat fiscaliste.
Paris I propose de se spécialiser en droit fiscal dès le master 1 c’est je crois une des seules universités à offrir cette possibilité, je pense choisir ce master à la fin de l’année, mais le master 2 de droit fiscal à la Sorbonne est un master recherche, j’aimerais connaître votre avis, est ce un atout de se spécialiser dès la première année de master en droit fiscal? Et surtout est ce un problème que le master 2 ne soit pas professionnel? Aurais je intérêt à changer d’université en M2?
P.S : Merci de tenir ce forum vous êtes une planche de salut dans l’océan de bêtise que l’on trouve lorsqu’on tape « études avocat fiscaliste »
Bonjour,
Je ne connais pas assez bien les filières de la fac pour vous conseiller sérieusement aujourd’hui. Mais vos questions et vos états d’âme sont un peu secondaires. En effet, l’enseignement du droit fiscal à la fac n’est de toutes façons pas aussi poussé qu’il le pourrait. Donc, vous spécialiser dès la première année de master est très bien mais n’est pas un atout déterminant ; et un master II non professionnel n’est certainement pas un handicap. Deux conseils : 1 – n’oubliez pas de passer votre CAPA ; 2 – Essayez d’aller au fond des choses même si vos profs ne l’exigent pas : que dit la loi (mot à mot) ? L’administration n’a-elle pas une lecture orientée de la loi ? Le Conseil d’Etat a-t-il eu raison rendre telle décision ? Bon courage.
P.S. : Tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute.
Bonjour,
Je suis pour ma part étudiante à Lyon2, en 3ème année de licence en droit public. Je connais mon souhait de devenir avocat fiscaliste depuis l’an passé, et il m’a été alors conseillé de prendre des matières en droit public, ce que j’ai fais. Cependant, maintenant que le moment des choix de Master1 arrive, j’ai quelques inquiétudes. J’aimerais être admise dans celui de Paris Sorbonne M1 Droit fiscal général, dont parlait mon camarade dans le post précédent, mais dans l’hypothèse où je ne le serais pas, je me demande s’il ne faudrait pas que je m’inscrive dans un Master1 dans le droit privé des affaires et fiscalité. L’offre fiscale + droit public n’a pas l’air très en vogue dans les facultés de droit françaises… Dites moi ce que vous en pensez, de votre connaissance du milieu, que me conseilleriez vous de faire?
Je vous remercie par avance pour votre réponse. Salutations
Bonjour,
Je ne connais pas suffisamment les filières d’enseignement du droit fiscal à la fac pour vous conseiller de manière approfondie. En réaction à vos propos, je vous indique simplement que je considère effectivement que l’enseignement en droit fiscal est généralement lié à des filières de droit privé / droit des affaires, alors que le droit public est au moins aussi important. Les deux filières envisagées me paraissent donc adaptées… et insuffisantes.
Bon courage
Tout d’abord un grand merci pour votre article qui en aidera plus d’un.
Au demeurant j’aurais moi aussi une question:
Etudiant en M2 droit européen des affaires au terme d’un M1 droit des affaires, j’envisage une carrière en droit fiscal.
A ce stade 2 options (peut être d’avantages) se présentent:
– intégrer un M2 droit fiscal
-intégrer l’IAE de Paris 1 en M2 gestion audit comptabilité.
Quel choix me conseillerez vous?
Merci par avance de votre attention
Bonjour,
J’ai fait les deux ! C’est donc ce que je vous recommande. N’oubliez pas le CAPA.
Bon courage
bonjour,
Je vois que vous avez fait le master 2 que je suis en train de faire actuellement, je voulais savoir ce que vous avez réussi à avoir comme master 2 cette année pour poursuivre dans la fiscalité, et où ? Car j’ai le même parcours que vous et souhaite faire la même chose 🙂
Merci d’avance
Cecile
Bonjour Cécile,
Pour ma part, j’avais fait un DEA de droit des affaires et un DESS de gestion à l’IAE, avant l’école d’avocats.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Je suis actuellement en deuxième année de licence d’économie à l’université de Tours.
Hier, un prof nous a dit que notre cursus pouvait nous permettre de devenir avocat fiscaliste.
Mais je trouve cela étrange, en effet nous n’avons pas de cours de droit dans cette licence.
Pensez-vous qu’il est possible de continuer dans un master qui, a terme, pourrait me permettre de devenir avocat fiscaliste ?
Voici le site de ma faculté : http://bit.ly/10pMN5J
Avec le détail des enseignements de deuxième année : http://bit.ly/VAODfY
Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour,
Je considère que des études de droit classiques, à la fac, sont indispensables pour devenir un avocat digne de ce nom, et il en est de même pour un avocat fiscaliste. Peut-être pouvez-vous passer directement en deuxième année de droit par équivalence ?
Bon courage
Bonjour,
Je suis actuellement en activité dans un cabinet d’expertise comptable et d’audit en tant que expert-comptable stagiaire, stage qui prendra fin en juillet prochain.
Très intéressée par le droit fiscal, et ayant eu la chance de participer à quelques missions avec des avocats fiscalistes, je souhaite devenir avocat fiscaliste indépendamment de mon diplôme d’expert-comptable.
Je suis actuellement inscrite en Master I Droit des Affaires à la Sorbonne via le CAVEJ.
J’envisage après l’obtention de mon master I de poursuivre par un master II droit fiscal / droit des affaires, et essayer par la suite d’obtenir le CAPA.
Je souhaite obtenir votre avis sur ce projet ? Les choix sont-ils adaptés à mon projet ?
En vous remerciant par avance pour votre disponibilité,
Bien cordialement,
Bonjour,
Vous faites exactement ce qu’il faut. Bravo.
Bonjour,
Que recouvre exactement le terme « fiscaliste »? Peut-on être fiscaliste sans être avocat dès lors qu’il n’y a pas de représentation devant les tribunaux et dès lors que l’on considère que le conseil fiscal peut être considéré comme du conseil juridique ou comme du conseil financier? C’est une activité au carrefour des matières juridiques, comptables et financières qui nécessite souvent des connaissances supplémentaires dans d’autres disciplines pour être vraiment performant. J’aimerai connaitre votre avis sur ce point. Un expert financier peut-il porter le titre de fiscaliste?
Cordialement
Bonjour,
Vous jouez un peu avec les mots. Les avocats aiment. Je vais jouer avec vous.
a) Un fiscaliste est un professionnel de la fiscalité. Il peut être avocat, notaire, expert-comptable, professeur, ou salarié dans une entreprise quelconque en étant professionnel de la fiscalité.
On peut donc bien-sûr être fiscaliste sans être avocat. « Fiscaliste » n’est pas un titre, contrairement à « avocat » ou « spécialiste en droit fiscal » qui sont des appellations réservées aux professionnels ayant passé les diplômes requis.
b) La représentation devant les tribunaux est un sujet différent. Les avocats en sont les seuls professionnels. Dans certains cas, comme vous le soulignez, il n’est pas obligatoire de se faire représenter par un avocat ; on peut se défendre soi-même ou se faire représenter par qui l’on veut. Lorsqu’on est malade, on peut aussi aller voir un sorcier, un vétérinaire, ou votre voisine. Je préfère voir un médecin.
c) Qu’est-ce qu’être « performant » quand on est fiscaliste ? Je considère que c’est d’abord éviter de dire, écrire et faire des bêtises ; en un mot être fiable. Comme on ne peut pas tout savoir, notamment en fiscalité, la « performance » consiste à connaître ses propres limites, et se cantonner à son domaine de compétence. Par exemple, n’envisagez pas de vous frotter au contentieux juridictionnel sans être avocat !
Bon courage quand même.
Bonjour,
J’ai lu avec intérêt l’ensemble de la discussion mais je n’arrive pas à y trouver ma réponse.
Actuellement en Master 2 DJCE, j’envisage l’obtention du Certificat d’études spécialisées en Droit fiscal. (Et je n’oublierai pas de passer le CAPA)
Or, bien souvent, les professionnels de la fiscalité nous chantent souvent « qu’un bon fiscaliste est avant tout un bon comptable ».
Je profite de cette discussion pour vous interroger directement quant aux études de comptabilité. Est-il nécessaire d’obtenir une formation complémentaire en comptabilité et/ou finance d’entreprise ? Si oui, jusqu’à quel niveau (DEC, DSCG, DEC)?
Même si vous préconisez d’éviter les doubles formations qui nous dispersent, nous étudiants, que pensez-vous d’un Mastère spécialisé (1an) à dominante finance/comptabilité?
Je tiens à vous féliciter pour votre remarquable site qui, comme il l’a été précisé, est un des seuls sur la toile tenus par de vrais professionnels et qui évite toutes digressions.
Je vous remercie par avance de votre réponse.
Respectueusement,
O.
Bonjour,
Pour être avocat en droit fiscal, un certain niveau en comptabilité est nécessaire. Je pense qu’avec le DJCE, vous avez probablement ce niveau. Dans votre vie d’avocat, vous ne serez pas consulté sur des problématiques de comptabilité. Vous serez interrogé sur des problématiques juridiques. Il est vain d’essayer de concurrencer les experts-comptables. Chacun son métier. Le nôtre c’est le droit, et le contentieux. Mon opinion est qu’il faut aller au fond des choses. Le véritable choix est entre la médiocrité et l’exigence.
Vous avez tous mes encouragements.
Dominique LAURANT
Bonjour,
Actuellement en deuxième année de DCG (licence comptable) en alternance au sein d’un cabinet d’expertise comptable, je souhaite desormais après l’obtention de ma licence me réorienter vers un master à dominance fiscale pour devenir avocat fiscaliste.
Est-ce possible sans retomber en licence de droit mais directement acceder à un master qui me permettrai de passer le barreau dans un futur poche.
Ps : je pense que Belinda est dans le meme cas que moi mais je ne suis pas sur, je viens donc vous demander votre avis quant à cas personnel.
Cordialement
Bonjour,
Je ne connais pas assez précisément les filières d’enseignement pour vous répondre exactement. Mais si vous voulez devenir avocat fiscaliste en ayant à la base une formation comptable, je vous recommande le plus de droit possible ; pas d’essayer d’économiser une année d’études.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
C’est avec grand intérêt que je lis votre post, très intéressant et complet.
Après des études à l’université de Paris I (master 2 audit comptablité), et avec le DSCG en poche, je souhaite reprendre mes études afin de m’orienter en devenant avocat fiscaliste en plus d’être expert-comptable dans 2 ans à la suite de mon stage d’expertise comptable.
Avec votre expérience, pensez-vous que cette double compétence est un « plus » ?
Bien à vous,
Isabelle
Bonjour,
Effectivement, cette double compétence est un « plus » très appréciable : le droit fiscal des entreprises est totalement lié à leur comptabilité.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Merci beaucoup pour votre éclairage et vos conseils sur le métier d’avocat fiscaliste.Votre article m’a permis de consolider mon projet professionnel.
Merci pour votre article. Cependant, je me permets d’être totalement en désaccord avec vous, pour plusieurs raisons.
Certes, un cursus M2 droit fiscal est la voie royale vers la fiscalité. C’est suffisant si l’on souhaite monter son propre cabinet. Hors, dès que l’on veut faire de la fiscalité dans le cadre d’opérations complexes, comme les M&A, ou intégrer un cabinet spécialisé en droit corporate, je pense qu’il faut, bien au contraire « se disperser ».
Je suis étudiante en IEP en administration des organisations, et j’ai prévu de faire un double diplôme à l’étranger en Science politique. Je suis aussi en master de droit des affaires, avec plusieurs cours de droit fiscal. Je m’intéresse aux relations internationales, à l’économie sociale, à la sociologie. Comment être un bon fiscaliste (dès le début de sa carrière) dès lors qu’on ne sait pas lire un bilan? La veille juridique et fiscale n’est-elle pas davantage compréhensible avec l’aide d’une bonne connaissance de l’organisation des politiques publiques nationales? Comment renseigner une ONG ou une association sur la gestion de ses charges fiscales si l’on est un profane des mécanismes de l’économie sociale? Et au sein des plaidoiries, la sociologie a toute sa place.
Les métiers du droit évoluent. Etre spécialisé n’est plus suffisant. L’avantage des formations en IEP, des écoles de commerce, ou encore des LLM à l’étranger, c’est d’apporter aux praticiens du droit des outils de compréhension supplémentaires de leurs environnements.
Tout comme ne pas avoir de double formation n’empêche pas l’avocat d’être capable de se cultiver et d’être polyvalent, ne pas avoir de cursus conventionnel n’est pas un frein à la carrière de fiscaliste. D’ailleurs, le droit est une matière vivante et changeante, surtout en fiscalité. L’adaptabilité n’est-elle pas la meilleure alliée du juriste?
J’espère avoir réussi à vous convaincre que « faire ce qu’il faut » ne peut se résumer à un parcours irréprochable centré sur le droit fiscal.
Merci encore, cher Maître, pour cet article
Salutations cordiales,
Lise
Bonjour,
Vous plaidez avec conviction en faveur d’études généralistes de haut niveau, comme un préalable souhaitable à l’étude du droit en général et du droit fiscal en particulier, et plus encore du droit des opérations complexes. Votre position reflète d’ailleurs, schématiquement, la politique de recrutement des « grands » cabinets. Je préfère, sans vouloir vexer qui que ce soit, les appeler les « gros » cabinets. Je crains toutefois que cette politique de recrutement soit davantage dictée par une certaine gestion statistique du « risque recrutement » que par la recherche des avocats les mieux formés, et les plus motivés et prometteurs.
Vous semblez en outre opposer celui qui « souhaite monter son propre cabinet » qui pourrait se satisfaire d’un M2 de droit fiscal, à celui qui « veut faire des opérations complexes » et devrait donc être plus cultivé. En premier lieu, je soutiens que monter un cabinet (et le faire prospérer) est plus difficile que de travailler pour un gros cabinet. En second lieu, la complexité des problèmes posés n’est aucunement liée à la taille du cabinet, mais seulement à la situation du client et à la compétence de l’avocat. Par exemple, la fiscalité des sociétés dites « de l’article 8 » est bien plus complexe que celle des fusions. Je n’ai pas ouvert cette discussion pour vous aider à « faire carrière » mais pour devoir un bon avocat fiscaliste.
Comprenons-nous bien. Je n’ai jamais dit ni pensé que la culture générale, qu’elle soit économique, sociologique, internationale ou autre, soit un handicap ou un problème ; bien au contraire.
Dans ce cadre, je considère que les jeunes (et parfois moins jeunes) avocats fiscalistes ont généralement :
– une culture générale très satisfaisante, et en tous cas bien suffisante pour exercer ce métier, même s’ils n’ont pas fait de grande école ;
– des connaissances juridiques et fiscales insuffisantes, difficiles à combler totalement par la suite (j’englobe évidemment la comptabilité).
Je vous souhaite bon courage quelle que soit votre voie.
Dominique Laurant
Bonjour, je suis diplômé du master 2 Gestion de patrimoine de Clermont-Ferrand, j’ai effectué mon stage de fin d’études au sein d’un Family Office luxembourgeois. J’ai ainsi eu l’occasion d’aborder quelques problématiques relevant du droit fiscal international.
Intéressé par ce domaine, j’aimerais tenter un master 2 droit fiscal. Pensez-vous que ceci est possible sachant que je n’ai pas une formation juridique (licence et master 1 sciences économiques) ?
En vous remerciant.
Yann.
Bonjour,
Votre question est embarrassante, parce que ma réponse est un peu désagréable.
Je ne pense pas que vous serez accepté en master 2 de droit fiscal après un master 1 de sciences-éco. Si c’était le cas, vous auriez ensuite des difficultés pour devenir avocat. Mais à coeur vaillant …
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Merci pour votre article. Je me permets de vous écrire car je suis à la recherche de conseil …
Mon père est avocat et je souhaite le devenir à mon tour. J’aime la fiscalité et j’ai envie d’ajouter cette spécialité au cabinet. J’ai pris du temps à trouver ma vocation professionnelle, mais je pense que cette fois-ci, c’est la bonne !
J’ai obtenu un diplôme de commerce à l’Institut Supérieur de Gestion en 2009. J’ai travaillé dans une société de distribution d’agroalimentaire, puis j’ai été responsable d’un super-marché … Quoique bien intégré dans le monde du travail, j’ai décidé d’avoir une activité professionnelle plus exigeante sur le plan intellectuel : le droit des affaires
Grâce aux VEA, je suis rentré directement en 3ème année de Licence de droit. je suis actuellement en Master 1 Droit privé. Je passe l’examen d’entré à l’école d’avocat en septembre. J’ai appris qu’en école d’avocat, le stage « Projet Pédagogique Individuel » pouvait consister en une formation. J’envisage, alors, de cumuler le Master 2 Droit fiscal et l’école d’avocat. J’ai envoyé mon dossier à Assas et à Dauphine. Je ne sais pas si j’ai une chance d’être pris mais qui ne tente rien n’a rien ! (moyenne licence 13 mention AB et premier semestre M1 14 …)
Cela est possible en théorie mais est ce que dans la pratique cela est productif ? Je perçois deux problèmes :
– Le risque de bâcler le Master 2 et son mémoire : j’ai cru comprendre que ce mémoire est très important, qu’il peut servir de « carte de visite » pour la suite …
– le stage « Projet Pédagogique Individuel » est normalement conçu pour permettre à l’élève-avocat d’effectuer un stage en entreprise : en faisant le M2 à la place, je passe à coté d’un stage dans le service fiscal d’une société.
Je me dis que la raison voudrait que je reporte le M2 à plus tard. En même temps, si par miracle Assas ou Dauphine m’accepte, dois-je y aller au risque de, finalement, tout faire « à moitié » ?
Merci d’avance pour vos conseils.
Mes sincères salutations,
Samuel
Bonjour,
Je ne peux pas vous aider dans ce dilemme. En tous cas, ne faites pas tout « à moitié » ; si vous faites tout, faites le « à fond ».
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour et merci pour cet article.
Je suis actuellement en 1er année d’un DSCG (Diplôme supérieur de comptabilité et gestion) et ayant fait pas mal de droit compris dans mon emploi du temps (droit fiscal, des sociétés …) je voudrai savoir s’il est possible d’intégrer un M2 en droit fiscal pour devenir avocat fiscaliste.
Merci de votre aide,
Cordialement
Bonjour,
Pour savoir si c’est possible, appelez donc les facs directement. En tous cas, je vous recommande une solide formation juridique de base.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Je me permets une question sur ma situation personnelle : parcours de droit initialement (licence, puis maîtrise), puis diplômé d’un Master 2 en école de commerce (finance, comptabilité, et gestion de patrimoine), et en cours d’être diplômé d’un Master 2 en fiscalité personnelle.
Je m’interroge sur le meilleur parcours pour devenir avocat fiscaliste :
– devenir avocat par la voie classique ; mais cette voie me semble pleine d’embûches, et les débuts sont généralement difficiles (pour trouver les stages, puis collaborations, mais aussi financièrement) pour qui n’a pas le réseau adéquat,
– ou devenir inspecteur des finances publiques et basculer dans l’avocature au bout de 8 à 10 ans (là, la difficulté se situe plutôt au niveau de la réussite du concours).
Qu’en pensez-vous ?
Je vous remercie pour vos conseils.
Bonjour,
Je vous recommande la voie classique. A l’école du barreau, vous ferez connaissance de nombreux futurs avocats non fiscalistes, qui seront pour vous des apporteurs d’affaires.
Par ailleurs, un ancien inspecteur des finances publiques devenu avocat n’a pas le droit d’attaquer l’Etat pendant huit ans. C’est pour le moins gênant dans notre spécialité. Enfin, la tournure d’esprit de l’avocat s’acquiert un peu à l’école du barreau ; à l’ENI, vous apprendrez un peu de droit fiscal, mais sûrement pas la « bonne » tournure d’esprit, celle de l’indépendance.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Tout d’abord, merci pour votre article.
J’aimerai savoir quel parcours vous avez personnellement effectué afin de devenir avocat fiscaliste.
Cordialement
Bonjours
Apres un M1 droit patrimonial immobilier et notarial, et un M2 de fiscalité personel et du patrimoine en cours de validation a la fac paul cezanne aix en provence
penser vous que se master soit adapter pour faire avocat fiscalite.
Merci pour se blog si instructif
Cordialement
Bonjour
Je suis un ivoirien de 36 ans.je suis arrive en france il ya seulement. 4 moi.a la base je suis titulaire dans ‘mon pays d’un BTS en finances comptabilite et d’une maitrise en droit des affaires.je voudrais donc m’inscrire a l’universite en master droit des affaires et fiscalite pour devenir un avocat fiscaliste.mon projet est il realisable vu mon -age et la formation. Acquise en cote d’ivoire ?conseillez moi s’il vous plait car je suis actuellement deboussole .je vous informe par ailleur que j’ai obtenu en italie le statut de refugie. politique. Ce statut me permet-il d’etudier en france ? Merci
bonjour,
je suis titulaire d’une capacité en droit et je viens de terminer ma licence de droit privé. j’ai pour projet de faire un master 1 « droit économique et relations d’affaires », m inscrire a l IEJ dans le but de préparer le CAPA, toutefois, je pense finir par un master 2 étant un master spécialisé en école de commerce orienté en droit fiscal et management. suis-je sur la bonne voie pour exercer un métier me passionnant. mes choix d’études me porteront-ils vers un maximum de débouchés?. merci de votre réponse.
Bonjour, je suis a la recherche d’infos a propos du droit public, car j’ai lu ce site expliquant ce qu’est un avocat droit public hier mais je ne le trouve pas assez détaillé.
Pour prendre un exemple est ce que le droit constitutionnel fait partie du droit public ou c’est un élément a part ? Car je concoit que ce domaine est tres sombre pour moi.
Merci encore
Bonjour Olivia,
Je vous confirme que le droit constitutionnel est une branche (fondamentale) du droit public. Et très importante pour le droit fiscal depuis la QPC.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Ma question est simple : Peut-on s’orienter vers le Droit Fiscal (devenir avocat fiscaliste) avec un Master 2 Droit des Affaires (Avec une seule matière intitulée « Droit fiscal » mais à côté il y a bien évidemment droit financier, boursier etc) ? ( Et obtention du CAPA etc mais cela va de soi…). Et que dites-vous de choisir cette spécialisation et d’en plus faire un LLM du type « Droit des Affaires Chinoises » (ce n’est absolument pas l’intitulé exact)
Par avance merci,
Cordialement,
Sarah.
Bonjour Sarah,
Vous pouvez vous orienter vers le droit fiscal même si vous en avez peu appris en Master 2. Mais il faut alors essayer de compléter votre cursus dans cette voie et faire des stages en cabinet de droit fiscal. Les « affaires chinoises » sont sûrement intéressantes, peut-être lucratives, mais elles vous éloignent de votre objectif.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour Maître,
Je voudrais avoir votre avis sur le Diplôme Universitaire. Effectivement, actuellement en première année de Master mention droit des affaires, je souhaite m’orienter vers la fiscalité des entreprises et in fine devenir avocat fiscaliste. Par ailleurs, j’envisage de faire, en parallèle, un diplôme universitaire de fiscalité et comptabilité pour optimiser mes chances lors du dépôt de candidature du Master 2 Fiscalité des affaires que propose ma faculté (Université Lille 2).
Cependant, j’aimerai avoir votre avis sur ce choix. Est-ce judicieux?
Il est vrai que dans l’hypothèse où le DU serait inutile pour le parcours que j’envisage, j’aimerai m’inscrire dans mon IEJ pour pouvoir passer le CRFPA en fin d’année universitaire. Ainsi, outre la réussite ou non de ce dernier, je pourrais acquérir une expérience non négligeable.
Merci par avance pour votre réponse (et pour cet article) et veuillez agréer, Maître, l’expression de mes sincères salutations.
Un lecteur assidu.
Bonjour Monsieur,
Un DU en complément, c’est très bien, mais seulement en complément. Le plus important est de vous concentrer sur votre parcours principal en allant au fond des choses.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
je viens de lire attentivement votre article fort intéressant concernant le métier de fiscaliste, vous y précisez que le droit fiscal au sens large nécessite une connaissance approfondie dans tous les domaines du droit, or, je ne peux malheureusement pas me spécialiser et approfondir toutes les matières, des priorités sont donc à définir et je souhaiterais être aiguillé sur certains choix.
En effet,je suis actuellement en deuxième années de droit et science politique et je doit choisir deux matières fondamentales au cours de la troisième année, j’hésite actuellement entre quatre combinaisons possibles ci-dessous :
#1. Droit des affaires (droit commercial général) & Droit du travail (relation collective)
#2. Droit des affaires (droit commercial général) & Droit civil (Contrats spéciaux)
#3. Droit des affaires (droit commercial général) & Droit public international (système juridique international)
#4. Droit des affaires (droit commercial général) & Droit administratif (responsabilité des personnes publiques)
Voilà, j’aimerais obtenir votre avis sur la combinaison la plus pertinente afin de poursuivre vers un Master droit des affaires et fiscalité.
Cordialement.
Bonjour Ben,
Je vous réponds un peu tard. En plus du droit des affaires, je vous recommande contrats spéciaux d’abord, droit administratif ensuite.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Grand merci pour votre éclairage.
Titulaire d’un doctorat de droit public (finances publiques) et du CAPA (2004), je souhaite devenir avocat fiscaliste. Je précise que je n’ai jamais exercé la profession d’avocat. Depuis l’obtention de mon diplôme, je suis dans l’enseignement du droit public en général (et du contentieux des contrats publics en particulier depuis deux ans). Je suis en train de bâtir un projet professionnel avec la perspective de devenir avocat fiscaliste. Vos précieux conseils et vos pertinentes indications me seront d’une utilité substantielle.
Merci d’avance. Cordialement.
Bonjour Monsieur Da Costa,
Dans votre situation, le risque est de vous complaire dans la théorie (domaine passionnant au demeurant) et de négliger l’aspect concret des dossiers. Le cas échéant, tournez-vous vers les avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de Cassation.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Je suis dans une situation un peu différente de celle des autres et j’aimerais connaître votre avis:
Je suis italien, diplômée equivalence M2 en droit généraliste (car en Italie y a un seul parcours pour tout le monde), Arrivé en France j’ai exercé dans les procédures collectives et dans le contentieux, sauf découvrir 3 ans après que je détestait vraiment ce travail et que j’aurais aimé plutôt être fiscaliste.
Me trouvant dans l’impossibilité d’accéder à des postes de fiscaliste, j’ai décidé de fréquenter un autre Master 2 en droit fiscal à Paris.
Pensez-vous que une reconversion sera-t-il possible?
Merci par avance
Bonjour Bali,
A coeur vaillant, rien n’est impossible …
Mais votre changement de direction sera très laborieux.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Maître,
Un grand merci pour votre article ainsi que pour toutes les réponses apportées aux internautes, qui me permettent d’envisager mon futur proche avec plus de sérénité.
Votre seule page internet vaut mieux que tous les conseils qui m’ont été prodigués depuis trois ans en faculté de droit.
Merci !
Bonjour,
je suis étudiante en 3ème année de droit et je voudrais tenter l’examen d’avocat afin de devenir avocat fiscaliste. J’envisage de faire mon M1 à l’étranger ou au moins un semestre du M1. Concernant les M2 je voudrais candidater soit pour le droit des affaires internationales soit pour le droit comparé mais du coup je n’aurais pas fait du droit fiscal. Je voudrais savoir si en ne faisant pas mon M1 droit des affaires en France je pourrais quand même rattraper le retard dans le domaine du droit fiscal.
Bonjour Sophie,
D’un point de vue purement théorique, vous pourrez évidemment rattraper votre retard si vous le voulez vraiment.
Mais vous aurez un problème de crédibilité : arriverez-vous à convaincre un maître de stage de votre motivation pour le droit fiscal ?
Bon courage,
Dominique LAURANT
Monsieur,
Tout d’abord je vous remercie pour votre site internet qui m’est très utile. Cependant j’ai une question à vous poser qui porte sur le choix des matières que j’ai à effectuer. Ce choix doit être judicieux étant donné que j’aimerai devenir fiscaliste.
Je suis actuellement en L2 de droit à Strasbourg. Pour le semestre 3 j’ai pris les matières suivantes: en TD j’ai suivi droit des obligations et droit administratif. Pour les matières qui ne sont pas des matières à TD j’ai suivi droit institutionnel de l’UE, droit processuel, droit privé en langue anglaise et finances publiques.
Pour le semestre 4, j’hésite beaucoup. En effet, j’ai lu plus haut que le métier de fiscaliste exige une bonne connaissance dans tous les domaines. C’est pour cela que je n’arrive pas à choisir.
Je dois choisir deux matières à TD parmi droit administratif, droit des obligations et droit pénal. Je devrai tout de même assister à la matière non choisie mais ce ne sera pas une matière à TD.
Ensuite, je dois choisir trois matières parmi: contrats spéciaux, droit commercial, droit des politiques et actions de l’UE, finances locales, histoire de l’Etat et des grands services publics, droit public en langue anglaise et vie politique contemporaine.
J’ai pensé prendre contrats spéciaux, droit commercial et finances locales. Qu’en pensez vous ?
Comment choisir ses matières en L3 et M1 par la suite ? Privilégier le public plutôt que le privé ? Faire un mélange des deux ?
A priori, après la licence en droit, je souhaite faire un master en droit des affaires à Strasbourg. La faculté de Strasbourg ne propose pas de M2 droit fiscal et donc je pense suivre le M2 Juriste et conseil d’entreprise. Ensuite je souhaite passer le CAPA et le DJCE.
Si j’arrive à faire tout cela, est ce que j’aurai un bagage suffisant pour être un bon fiscaliste ?
D’avance, merci pour votre réponse !
Respectueusement,
Jérôme
Bonjour Jérôme,
Pour votre semestre 4, les trois matières sont fondamentales. Choisissez en fonction des rumeurs ou de votre feeling.
Je suis d’accord avec votre choix d’options.
Pour votre L3 et votre M1, privilégier le droit privé me semble préférable dans l’optique d’un DJCE et du CAPA.
Quand vous aurez suivi tout ce cursus, vous n’aurez pas un bagage suffisant pour être un bon fiscaliste. Vous aurez simplement marqué votre intérêt pour la matière, et il vous restera l’essentiel à apprendre, en cabinet.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour à tous,
Je serai théoriquement diplômé d’un DSCG (diplôme supérieur de comptabilité gestion) en novembre 2014. Cette formation est assez chargée en droit, notamment fiscal.
Hésitant encore entre le métier d’expertise comptable et d’avocat fiscaliste je fais appel à vous pour connaitre le meilleur enchainement pour passer d’un DSCG à avocat fiscaliste. mon idée était de faire un master spécialisé en fiscalité puis passer le CPA dont vous parlez plus haut.
Mais e suis-je pas un peu creux en droit pour prétendre à ce certificat?
Bonjour,
J’ignore l’enseignement de droit suivi en DSCG. Mais effectivement, vos lacunes sont probablement en droit. Si vous êtes motivé, je ne doute pas que vous puissiez toutefois rattraper votre retard sur un étudiant en droit classique. Mon conseil : allez donc interroger des experts-comptables et des avocats fiscalistes, faites-vous votre idée, et décidez-vous ! Ensuite, foncez !
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Je me présente je suis actuellement en Terminale S et je m’intéresse de plus en plus au métier de Fiscaliste. En revanche, je n’est pas énormément d’informations sur le sujet. Je voulais tout d’abord savoir si mes moyennes serait suffisantes pour intégrer l’année prochaine une université de droit (Environ 12 en maths, 11 en SVT et 7 en physique). De plus je voulais savoir si la sélectivité est forte, et si les études pour devenir fiscaliste sont difficile.
Cordialement.
Bonjour Mademoiselle,
Pour devenir fiscaliste, je vous recommande :
a) d’arrêter les fautes d’orthographe ;
b) de vous inscrire en fac de droit en prenant toutes les options possibles liées à la comptabilité et au droit fiscal ;
c) poursuivre jusqu’au Master II (5 ans), puis passer l’école du barreau.
La sélectivité est assez importante, et variable selon les facs. Pour l’entrée en fac et vos moyennes, je n’en sais rien. Mais si vous êtes déterminée, foncez, vous y arriverez !
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Je suis responsable juridique dans l’administration depuis 9 ans, titulaire d’un DESS droit public économique (Paris I) et plutôt spécialisé dans les contrats publics (bien qu’ayant touché à beaucoup de matières juridiques, y compris le droit fiscal).
Je ne suis pas fonctionnaire mais agent non titulaire.
J’envisage de me reconvertir dans le droit fiscal avec la perspective de devenir avocat (sur équivalence) ou conseiller fiscal, pourquoi pas, à l’étranger. Selon vous, le passage du droit public au droit fiscal est il envisageable au regard des perspectives d’embauche ?
Par avance, je vous remercie et excellentes fêtes de fin d’années.
PAZ
Bonjour,
Le droit fiscal fait partie du droit public. Ceci dit, avec une formation de publiciste mais rien de spécifiquement fiscal, vous partez de zéro. En outre, il me paraît bizarre de devenir avocat à l’étranger quand on est de formation française. Un français ayant un problème de droit fiscal avec l’administration fiscale française aurait-il l’idée de consulter un avocat étranger ?
Je vous souhaite en tout état de cause bon courage.
Dominique LAURANT
Bonjour, je étudie actuellement en 1ère année à l’EDHEC suite à deux années de classes préparatoires et je suis en parallèle une L2 à la Sorbonne via le CAVEJ. Mes projets professionnels n’étaient pas vraiment figés après le baccalauréat mais désormais je sais que je veux devenir avocat fiscaliste. Je suis dans une situation d’arbitrage et j’aimerais chercher conseil auprès de vous : arrêter l’école et me concentrer sur un cursus de droit à la fac dans l’optique de décrocher un bon M2 et le CAPA ou faire les deux en même temps au risque de me disperser de perdre des années en école avec une formation juridique moindre. Je vous remercie par avance de votre réponse.
Bonjour,
Je ne me rends pas compte de la quantité de travail que nécessite une scolarité à l’EDHEC. Je crois que le plus dur est d’y entrer. Si le travail n’est pas trop prenant, comme je le crois, vous pouvez sûrement mener les deux de front en privilégiant vos études de droit. En cas de difficulté, je vous suggère d’en parler directement au directeur des études de l’EDHEC, et lui demander par exemple une année de césure si cela vous semble utile.
Je ne recommande pas particulièrement les double formations ; mais maintenant que vous êtes à l’EDHEC, ce serait bête de renoncer à un diplôme valorisant en début de carrière.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Tout d’abord je vous remercie pour tous ces précieux conseils.
Je suis étudiante en troisième année de licence de droit spécialisée en droit public.
1) A votre avis, est t-il cohérent de postuler pour un master droit des affaires et fiscalité donc un master principalement de droit privé sachant que j’ai un parcours de publiciste ?
2) Le juriste fiscaliste doit-il maîtriser les mathématiques à la perfection ou simplement maîtriser les fondamentaux (pourcentages, conversion TTC =>HT, amortissement…). En clair, les calculs tels qu’ils sont pratiqués par un fiscaliste sont-ils accessibles ou bien cela nécessite un entraînement poussé ?
3) quelles sont les principales qualités requises pour exercer ce métier ?
4)Enfin, qu’est-ce qu’on peut envisager à l’issue d’un master 1 droit fiscal (mis à part un master II droit fiscal).
Je vous remercie infiniment pour tous ces éclaircissements.
Bonjour,
1) Postuler pour un master de droit des affaires et fiscalité avec une licence de droit public est réaliste, surtout si vous avez conscience de vos lacunes et essayez de les combler.
2) Le niveau mathématique nécessaire est simplement la (bonne) maîtrise de la règle de trois. Il faut notamment avoir une vision immédiate des ordres de grandeur et des pourcentages. Quelques notions de mathématiques financières sont aussi bienvenues.
3) Je dirai que la principale qualité d’un fiscaliste est la fiabilité : ne jamais écrire une bêtise, ce qui est très difficile. Il faut lutter contre deux tendances naturelles : vouloir rendre service (et donc répondre à une question) même quand on ne sait pas, et faire confiance alors que les gens écrivent souvent n’importe quoi (qu’il s’agisse des clients, des inspecteurs des finances publiques, des députés…).
4) Un master 1 de droit fiscal vous donne une petite culture générale sur la matière fiscale. Tout étant soumis à l’impôt en France, c’est une bonne ouverture pour toute voie professionnelle en rapport avec l’argent.
Bon courage
Dominique LAURANT
Titulaire du dscg et mémorialiste expert comptable , inspecteur des finances publiques, est-il possible de faire valoir la passerelle de l article 98 pour devenir avocat fiscaliste ?
Bonjour Hugo,
Je sais pas. Appelez-donc directement l’école du barreau, ou bien l’ordre des avocats au bateau de Paris.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Suite à un Magistère/ M2 DJCE spécialisé en droit fiscal, j’ai intégré un Master 2 Comptabilité, contrôle, audit – CCA (ex-MSTCF). Je compte passer mon DSCG en septembre-octobre 2014. Actuellement en stage d’expertise comptable – CAC, je me rends compte que je n’avais pas choisi le droit par hasard. Or, ne pouvant pas passer mon barreau cet été au risque de manquer les deux examens, me conseilleriez-vous de :
– partir 6 mois à l’étranger (pays anglophone) et rentrer passer le barreau au cours de l’été 2015;
– faire un stage en droit fiscal et passer le barreau au cours de l’été 2015;
– entrer en cabinet d’avocat et bénéficier des dispositifs de thèse CIFRE (3 jours de cabinet, 2 jours de thèse) afin de réaliser une thèse en droit fiscal tout en étant rémunéré et obtenir à terme le titre de docteur et l’accès à l’école d’avocat ?
Je précise qu’à terme et après des années d’expérience, je compte monter mon cabinet en conseil et contentieux fiscal.
J’attends votre réponse avec impatience.
Respectueusement,
Olivier
PS : Bravo pour vos site et blog !
Bonjour Olivier,
Merci pour vos félicitations. Recevez les miennes pour votre déjà beau parcours.
Un stage de 6 mois dans un pays anglophone n’a d’utilité concrète que pour être embauché dans un cabinet anglo-saxon. Ce n’est pas forcément là que vous apprendrez au mieux le conseil et le contentieux en droit fiscal.
Le travail à temps partiel me plaît peu : la dispersion empêche la concentration (pléonasme, je sais), et l’implication sur les dossiers. Votre thèse aussi risque de s’éterniser.
Je vous conseille clairement le stage en droit fiscal et l’école du barreau à l’été 2015.
Vous pouvez aussi passer les deux examens EN 2014 : la chance ne souris qu’aux audacieux (surtout s’ils sont déterminés et travailleurs).
Bon courage,
Dominique LAURANT
Je ne suis qu’en dernière année de collège donc en 3e et je me pose des questions sur mon avenir. J’aimerai savoir quel est pour vous le meilleur moyen de parvenir au métiers d’avocat Fiscal. Quelles serai les études a suivres, la fillière la mieux adaptée pour mon entrée au lycée, le meilleur parcour a emprunter sachant que je suivrais vos conseils a la lettre! ^^
Mon entourage ne m’aide pas vraiment car certains me disent: « T’es sûr que tu veux faire ça? Tu va passer ta vie a l’école »et tout…
Moi j’ai besoins d’être sûr du chemin que je vais emprunter et c’est pour ça que je m’adresse a vous qui avez l’air d’être un vrai professionnel.
Quand je cherche sur internet je tombe plutôt sur ça:
Niveau bac + 5 et plus
Master dans le domaine du droit fiscal
DJCE (diplôme de juriste-conseil d’entreprise)
Diplôme d’école de commerce, avec une spécialisation en finance
CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat)
Ou encore:
la filière juridique et la filière comptable. BAC+5 type M2 droit fiscal, droit des affaires, sciences juridiques et financières, droit économie et gestion, Master professionnel en finance d’entreprise, DCG et DSCG.
En attente de votre réponse. 🙂
Bonjour Mademoiselle,
Vous êtes bien jeune pour vous déterminer vers une carrière d’avocat spécialisé en droit fiscal. Si vous persistiez dans cette voie, je vous recommande :
– de manière indispensable : suivre un cursus classique en fac de droit jusqu’au M2 de droit fiscal (donc au moins cinq ans d’études après le BAC), puis l’école d’avocat et le CAPA (donc encore deux ans) ;
– en complément éventuel : Bi-deug, école de commerce, études de comptabilité, etc.
Au stade du lycée, je n’ai aucun conseil particulier à vous donner : n’importe quelle filière peut vous permettre d’entrer en fac de droit. Etant donné les applications chiffrées, je recommanderais plutôt un bac scientifique (mais ce n’est pas indispensable).
Bon courage,
Dominique LAURANT
Pourriez vous me décrire de façon la plus précise que vous puissiez quel sont les inconvénient que peuvent présenter ce métier?
Bonjour,
Merci à vous pour vos conseils.
Je suis actuellement en M1 de droit public très orienté constitutionnel, donc pas de finances publiques ou autre matière du genre…
Après mure réflexion, je souhaite me réorienter en droit fiscal.
– Pensez-vous que j’ai la moindre chance d’intégrer un m2 de droit fiscal dès l’année prochaine ?
– Dois-je simplement refaire un m1 droit des affaires / droit fiscal ? Et comment, à ce moment-là, apporter un plus à ma formation…?
Il se trouve qu’avant mon master 1, j’ai fait une année de césure (travail / voyage). C’est un plus je pense. Sauf qu’avec la perspective de recommencer un m1, j’ai peur d’avoir une image « d’étudiant qui traîne »…
Bonjour,
Je ne suis pas parfaitement informé des conditions d’admission dans les M2 de droit fiscal. Je crains que la sélection soit importante à l’entrée. Mais je crois surtout que le bon critère de sélection d’un professeur ou d’un recruteur, ce n’est pas le passé d’une personne ; c’est son futur. Le passé ne sert que de tentative de révélation du futur ; et l’on sait que c’est un mauvais indice mais qu’on n’a pas mieux. Donc, à défaut d’un passé idéal, essayez donc de prouver votre motivation. Ecrivez personnellement au Professeur. Demandez-lui son avis. Il fera souvent de la place à un élève motivé.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Maître Laurant,
Merci pour vos articles qui sont riches et clairs.
Je serai très prochainement diplômé de Sciences Po Bordeaux (fin 2014) et je souhaiterai pouvoir compléter ce diplôme par une spécialisation en droit fiscal. Quelle formation me conseilleriez vous?
Est ce que cela vous semble faisable de postuler directement à un M2 en Droit fiscal de l’entreprise?
Je vous remercie par avance de votre réponse.
Bonjour Monsieur,
Même réponse qu’à « Etudiante-m1-droit public » ci-avant.
Bon courage,
Dominique LAURANT
Bonjour,
Actuellement en Master II Gestion de patrimoine à Clermont-Ferrand et en stage au sein de la BNP banque privée axé sur les problématiques propres à la fiscalité espagnole, j’ai effectué auparavant un cursus juridique de droit et droit des affaires au sein de l’Université Montesquieu Bordeaux IV.
Je souhaiterais désormais me diriger vers la profession d’avocat traitant de problématiques propres aux domaines du droit fiscal du sport et à celui de la fiscalité patrimoniale.
Pour ce faire, je compte demander un nouveau Master II DJCE, celui de Bordeaux précisément afin d’une part de suivre une nouvelle formation reconnue et d’autre part de parfaire une double formation en gestion et droit des affaires.
Aussi, pensez vous aujourd’hui que ce choix soit cohérent et pertinent ? Ou devrais-je réaliser un autre second Master II ? Ou encore ne pas suivre un nouveau diplôme du tout ?
Je vous remercie de l’attention portée à ma demande.
Bonjour Raphaël,
Le DJCE est une très bonne formation. Mais une année en cabinet vous formera plus qu’une année de n’importe quel Master II. Donc, le DJCE vous servira surtout à entrer dans un cabinet qui sélectionne sur diplômes.
Bon courage,
Dominique LAURANT